Les 3 mouvements de la guérison d'un traumatisme

Lorsqu'on recherche un psychothérapeute pour sortir d'une situation douloureuse, on est souvent dans l'attente de quelqu'un qui va, comme malgré nous, nous guérir. C'est peu comme si nous espérions que le psychologue soit un chirurgien du psychisme capable d'extirper notre souffrance en nous anesthésiant au préalable, pour nous réveiller ensuite sain et sans douleur, sans que nous y soyons pour quelque chose.

Ainsi on cherche la "technique" psychothérapique la plus performante, celle qui agira le plus rapidement, quelque soit la personne que l'on est et son histoire.

Ce serait si simple s'il en était ainsi !!

En fait trois démarches sont nécessaires (et suffisantes) pour sortir d'une souffrance identifiée.

La première est le réel désir de guérir. La souffrance peut s'accompagner de "bénéfices" secondaires comme le fait de nous autoriser, à nous plaindre, à bénéficier de l'aide inconditionnelle de notre entourage, à ne pas assumer nos responsabilités d'adulte, de parent, de professionnel, etc.

Il nous faut donc faire le vrai choix de renoncer à ces "bénéfices" en même temps que l'on s'engage dans le processus thérapeutique.

La deuxième est l'investissement actif dans la recherche des causes de la douleur. C'est à cette démarche que le psychothérapeute, qui est déjà passé par là pour lui-même, est nécessaire. Il est là pour donner de la sécurité à cette exploration de l'inconscient, aux sources de la douleur. Car si ces causes nous sont cachées à nous-même, c'est parce que nous avons, à juste titre, enfoui nos traumatismes lorsque nous pouvions pas les supporter consciemment. Nous avons construit autour d'eux une gangue de protection pour éviter de souffrir trop. C'est ce mécanisme qui provoque le conflit psychique. C'est un travail de mise à jour, d'éclairage, de ce qui crée la douleur.

La troisième démarche est de réparation. Elle consiste, après avoir identifié ce qui fait mal, à vider le fait traumatique de sa charge émotionnelle. Plusieurs techniques sont utilisables. Les stimulations bilatérales sont assez efficaces. Elles peuvent être pratiquées avec le psychothérapeute et seul chez soi, jusqu'à ce que la surcharge émotionnelle soit évacuée complètement et qu'il ne reste plus que la mémoire tranquille des faits.

Je vous propose un travail psychothérapique qui  prend en compte ces trois dimensions.

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